Merci !
Faut-il préciser que tout cela ne serait pas possible sans un "certain plugin" sans lequel la carte de France n'aurait pas tout à fait la même allure aujourd'hui ?
Quant au cadastre raster, je te rejoins Denis, c'est une mine. Le parcourir est un plaisir, que je ne retrouve pas sur la cadastre vecteur, sans âme en comparaison, même s'il a d'autres intérêts. Alors profitons du raster tant qu'il est accessible.

Bravo pour ce marathon ! Et surtout pour ne pas avoir considéré juste un import des buildings, mais bien tout le boulot (le plus long, de loin) qui consiste à en faire un jeu de données clean, avec reprise des géométries superposées, recalage des rues et ajout des POIs.
Bonne continuation sur la Vendée (et si apéro, je trinque à distance :-) )

Ton problème est peut-être lié au n° de zone que tu choisis pour la projection. Pour Paris & IDF, tu dois utiliser la zone n°8 (48 à 50 degrés). Toute autre zone te donnera pour Paris des résultats bizarres.

Attention, je ne taggue pas (tout comme toi) les POIs directement sur le way "building". Je rajoute autant de nodes sur le way que j'ai de POIs à placer, et ce sont ces nodes qui portent les tags.
Un exemple tout près du XVIè :
osm.org/browse/way/64315512
Le restaurant et le café sont deux nodes en façade du building, et ils sont deux nodes du way, ce qui assure un double lien : spatial, mais aussi relationnel, au sens "base de données (le way "est composé des nodes") ce qui au moment d'exploiter la donnée est beaucoup plus efficace que du test d'inclusion "point dans polygone".
Et je trouve que le positionnement sur la façade permet plus de précision / moins d'ambiguïté sur la situation relative des POIs et des entrées d'immeuble : "le resto est à gauche de l'entrée de l'immeuble, et l'épicerie à droite, quand on regarde depuis telle rue" par exemple. On ne peut pas dire ça quand les nodes sont dans le polygone, à moins de calculs (mesure d'angles, recherche de proximité) pas forcément justes au final puisque sujets à interprétation.

Bravo Pieren pour ce marathon. Comme tu dis, le XVIè est maintenant riche...d'une belle base de données carto.

Pour le positionnement des POIs, quand ils ne concernent pas tout le bâtiment, je préfère les placer sur le way qui forme le building, de la même manière qu'on place les numéros de rue, et un peu pour les mêmes raisons :
ça créé un lien autre que spatial entre le POI et le building, puisque le node du POI est un composant du way du building, ça permet aussi d'ordonner la façade, en intercalant tels qu'ils sont sur le terrain, les numéros d'adresse et les enseignes/vitrines. Je n'aime pas trop les POIs qui "flottent", en fait :-)

En effet le 86 semble complet :
http://osm2.crans.org/munin/stats.db/departement/#86

Pour le 16 il reste de quoi faire, bon courage :-)

Complètement d'accord sur les avantages (oui) du cadastre raster pour la manipulation et le côté "tout en un" lisible à plusieurs niveaux de zoom. Mais le raster a des défauts qu'on finit par oublier avec le vecteur, comme l'assemblage de fait de toutes les planches d'une commune.
Pour compenser le problème de recherche des noms de voies que tu décris sur le vecteur, j'utilise le site du cadastre, via le viewer cartographique, où le menu "informer" permet d'interroger les parcelles et de récupérer le nom de leur rue d'affectation. C'est fastidieux mais au moins ça marche, sans manger ta RAM...

Ah..., la "Géné" et son skatepark ! Autant dire un monument, pour moi ;o)
Si tu y passes avec ton GPS, je compte sur toi pour relever son contour, ça se passe quelque part par là :
osm.org/?mlat=46.6484387218952&mlon=-1.44744068384171&zoom=17
Et si tu veux un coup de main pour importer les bâtiments sur La Roche, tu dis. Je t'aiderai volontiers en "voisin" (je me suis occupé de Challans et alentours cet été).

@Pieren : ayant mappé le bâti de Boulogne juste à côté, j'étais content de voir que le XVIè se remplissait. Mais de cette manière là... c'est désarmant. Mais je me doute bien que tu as une pile de sujets par ailleurs...

@Vincent de Phily :
C'est un wiki, certes.... mais ça ne doit pas empêcher de garder du discernement. Comme s'il n'y avait pas assez de "places" pour que chacun s'occupe d'un territoire sans venir empiéter sur celui traité par d'autres. Comme s'il n'y avait pas de moyens simples (ITO, historique de chaque objet) pour constater de quand datent les dernières éditions d'un contributeur sur une zone. Sans parler de la messagerie qui permet de s'aviser de l'activité et des projets d'un contributeur.

Et pour parler du résultat, quand je vois ces deux objets :
osm.org/browse/way/24328399/history
et
osm.org/browse/way/84438372/history
tous deux non effacés au moment où j'écris, je suis désolé mais je ne considère pas que le plus récent des deux constitue une "étape intermédiaire" par quelqu'un qui est "visiblement intéressé par le 16è". Ca reflète pour moi surtout de la précipitation, sans prendre la peine de passer les étapes minimales de vérification de validité de géométrie que propose JOSM avec le plugin Validator. J'appellerais plutôt ça de la boulimie d'import, et je ne vois aucun caractère positif là-dedans, même si en apparence la carte se remplit.

Merci :-)

Merci Pieren. En fait je voulais signaler que l'Alsace est, suite à ton annonce, la première région dont tous les départements sont couverts à 100%. Il y a déjà pas mal de départements à 100%, mais juste assez dispersés pour qu'aucune région ne soit au complet. Donc c'est un heureux précédent :-)

Au rayon des surprises, j'étais tombé dans le 63 sur des planches raster calées en Lambert 9 CC. Tout arrive ;o)

Merci !

@Bruno
Je n'ai pas de recette miracle mais c'est vrai qu'à force la méthode s'affine.
Ce que je peux dire :
- pour une planche avec ou sans croisillon, un principe auquel j'essaie de me tenir est de choisir 2 points de calage les plus éloignés l'un de l'autre, donc si possible dans 2 coins opposés du scan : croisillons, sinon éléments avec des angles saillants : croisement de rues, limite de commune, etc.
- dans le cas d'une planche sans croisillons, je fais pour la caler d'abord l'inventaire des planches vecteur ou raster à croisillons qui l'entourent, pour éviter si possible de m'appuyer sur une autre planche sans croisillons. Ça n'est pas toujours possible, mais souhaitable pour ne pas propager de planche en planche trop d'approximation. Ça revient parfois à faire de grands détours, voire caler une commune limitrophe plus fiable (vecteur ou meilleure proportion de croisillons) afin de limiter le recours aux planches sans repères. Je n'hésite pas à définir une commune en "négatif" de ses communes limitrophes, si je les trouve plus fiables en terme de sources. Et sauf décalage flagrant, je ne retouche pas les contours d'une commune si une commune limitrophe, que je traite ensuite, ne tombe pas pile. Je considère qu'aucune des planches n'est nickel, et que les retoucher est sans fin. Donc je limite ;o)

Après, même avec la meilleure volonté, on peut tomber sur des planches où :
- les coordonnées des croisillons sont fausses / décalées. Dans les cas que j'ai eu, c'est toujours sur une planche, et non sur toute une commune, donc ça se voit vite
- la déformation du support papier initial (humidité...), ou l'imprécision du travail initial sur une planche, font qu'elle ne se cale définitivement pas sur ses voisines
- la différence d'échelle entre planches (genre 1/1000è voisin d'1/5000) fait que le calage du 1/5000è sera forcément grossier
Dans ces cas, contrairement à ce que je disais au début, je privilégie le calage sur des points issus des limites communales, vu que la finalité dans un premier temps est de tracer le contour de la commune et rien d'autre, et donc d'assurer la continuité de ce tracé.

Voilà...
Si tu as des cas sur lesquels tu t'arraches les cheveux, donne toujours les références des planches, qu'on regarde ensemble, ce sera avec plaisir (et en fct des dispos ;o)

vincent