Quand on essaie de regarder Panoramax en dehors des agglomérations et des routes, dans la plupart des régions c’est le grand désert.

Pourtant, pour les randonneurs par exemple, ce serait bien de pouvoir utiliser Panoramax comme le StreetView des sentiers. Quand on veut planifier une sortie dans un endroit qu’on ne connait pas, on aimerait bien avoir un aperçu de quelques chemins pour voir ce qui parait intéressant, ce qui semble facile ou difficile… Malheureusement, à part un petit nombre de passionnés, peu de contributeurs se baladent, à pied ou à vélo avec une caméra 360° en prenant une vue tous les quelques mètres. La couverture des chemins dans une région donnée avance donc très lentement, ou la plupart du temps pas du tout.

Pour remédier à cela, j’ai découvert que l’application Baba offre une solution parallèle pour accélérer les choses. Lors d’une sortie ordinaire, pas forcément dédiée, on peut facilement caractériser les sentiers en cours de route avec quelque dizaines de photos et envoyer les résultats sur Panoramax soit au fur et à mesure, soit le soir en rentrant. Bien sûr, cette méthode “artisanale” n’est pas parfaite, un utilisateur aura toujours envie de savoir ce qui se passe entre deux points de prise de vue ou sur le côté comme avec une vue 360° mais ça a le mérite d’exister et cela n’empêche pas d’autres contributeurs de repasser un jour derrière avec une technique plus complète.

J’ai commencé à mettre en pratique cette idée dans ma région.
Voir par exemple ce sentier comme point d’entrée, puis voir sur la carte ce qu’il y a autour.

Quelques idées de base

Au fur et à mesure des aller-retours entre les prises de vue et les résultats sur les visionneuses, j’ai essayé de dégager quelques trucs utiles pour améliorer les résultats.

Le gros avantage de Baba c’est qu’on peut définir librement et très simplement ce qu’on met dans une séquence. Ayant commencé sur OSM par les réseaux de carrefours, j’ai suivi une démarche analogue et je prend une séquence pour chaque portion de chemin entre deux intersections. Un utilisateur qui veut programmer une randonnée peut ainsi choisir tronçon par tronçon ce qui paraît intéressant, difficile …
Sur les visionneuses, si les prises de vue sont trop espacées, elles apparaissent comme une succession de mini séquences ou de points isolés mais lorsqu’un point est sélectionné, l’ensemble apparaît bien en bleu et on peut progresser sur la totalité avec les flèches d’avancement.

Un deuxième avantage est que Baba enregistre aussi la direction de prise de vue, information qui est conservée lors de l’envoi sur Panoramax. Il est ainsi possible au cours d’une séquence, de faire une photo particulière en tournant l’appareil sur le coté pour voir le paysage ou un détail remarquable. C’est le 360° du pauvre.
Au niveau de la visionneuse, la direction est indiquée correctement mais quelques petits bugs ou incohérences font qu’il peut devenir difficile de suivre la progression avec les flèches dans ce cas. Un bon truc est d’encadrer la prise de vue en travers par deux autres photos proches prises dans le sens de la marche et il n’y a plus de problème.

Prise en main de Baba

Dans l’ensemble, l’appli Baba se passe de mode d’emploi. L’utilisation des trois fenêtres principales liste, carte et photo est très intuitive. Il y a seulement quelques points que je n’ai pas repéré tout de suite :

• A la création du compte, après avoir rempli le token en suivant les indications (très claires), il faut deviner qu’il faut cliquer sur l’icône disquette en haut à droite pour enregistrer et passer à la suite.

• Dans le mode photo, l’icône en bas à droite (pile de carte avec un plus) sert à terminer la séquence en cours pour en démarrer une nouvelle. L’icône en bas à gauche indique si une séquence est en cours et le nombre de photos qu’elle contient.

• Le format “Full” dans le mode photo est le format le plus allongé horizontalement. Pour la plupart des chemins c’est la meilleure vision en mettant l’appareil en position paysage.